Japon / Tokyo
(Si mon blah blah vous intéresse peu et que vous voulez
directement accéder aux "liens annexes", voici les liens
pour:
-Quelques vues d'avion entre Paris et Milan
(29/04/2005)
-Mon compte-rendu du concert de Pierrot
au Shibuya Koukaido le 30/04/2005
-Mes photos du parc Yoyogi le 01/05/2005
-Mes photos du parc Ueno le 02/05/2005 (2ème
partie)
-Mon compte-rendu du concert de Pierrot
au Saitama Arena le 03/05/2005 (A variant Bud)
-Mon compte-rendu du concert de Pierrot
au Saitama Arena le 04/05/2005 (A deformed Bud)
-Mes photos du parc Hibiya le 05/05/2005 (2ème
partie)
-Mes photos du Palais Impérial
le 05/05/2005 (2ème partie)
-Mes photos... d'une fontaine devant
le Parc Impérial, en fait juste un endroit frais où se poser
tranquillement!, le 05/05/2005 aussi)
En cette belle journée du 29 avril 2005 (...du moins
d'après le peu que j'en ai vu...), je me prépare à partir
au Japon (...en prenant le train à 7h du matin de chez ma mère,
départ de l'avion vers 10h!), soit un rêve depuis des années,
ô joie et allégresse. Mais pourquoi avoir choisi ce moment-là
pour partir, puisque j'attendais depuis si longtemps? Eh bien mes chers petits
Pierrot ont eu la délicieuse idée de faire deux concerts
longs en plein milieu de ma semaine de vacances + si je partais avant le 30,
je payais l'avion 600 euros au lieu de 800 (aller-retour) = ça c'est
de la bonne synchro où je ne m'y connais pas! Ca a été
assez improvisé quand même, puisque je refusais de considérer
que j'y allais avant d'avoir réservé mon hôtel et mes
places de concert, j'ai trop l'habitude des annulation de dernière
minute et je n'aime pas être déçue. Finalement même
mon corps a semblé s'opposer à mon départ, vu que la
veille, quand je suis allée chez ma mère, j'avais tellement
mal au dos que je ne pouvais même pas marcher en me tenant debout, c'était
gai: j'ai passé la journée à faire mes exercices pour
mon dos, prié très fort pour que ça passe... et, en faisant
très attention, j'ai pu aller jusqu'à l'aéroport, bien
caler mon dos dans les sièges de salles d'attente, puis dans l'avion...
où j'ai pu m'apercevoir que c'est merveilleux ces sièges d'avion
soignent merveilleusement le mal de dos! J'ai juste espéré qu'il
en est de même pour les longs couriers, puisque je faisais un premier
vol entre Paris et Milan, puis je prenais un autre avion Milan-Tokyo!
(Rien de notable pendant ce vol, excepté que, fidèle à
mon habitude, j'ai pris quelques photos depuis
l'avion...)
Quelques mots sur l'aéroport de Milan: Je m'amuse beaucoup en voyant le nombre de magasins dans les aéroports en général, surtout que les 3/4 sont consacrés à des articles "féminins"... mais là c'était tout le contraire: une tonne de magasins, mais consacrés à des articles "masculins" pour les 3/4! C'est qu'on est en Italie, que croyez-vous, une femme ne se déplace pas sans son mari de toute manière, et un homme, être le plus parfait de la création, se doit d'être un minimum (/maximum) pomponné, allons allons! (même les pubs aux murs font très: "moi homme, toi femme, toi être faire-valoir mais t'imagines pas être plus."... aaaahlalala ces italiens!)
Je recommençais à avoir bien mal au dos quand je suis entrée
dans l'avion pour Tokyo... mais finalement leurs sièges montrent
leurs pouvoirs magiques encore une fois, c'est merveilleux ça passe
rapidement, enfin c'est encore un peu là mais c'est largement tenable,
vive les avions! Les longs couriers ayant la réputation d'être
affreusement bruyants j'ai eu peur d'avoir du mal à dormir ou ce
genre, mais finalement non tout allait pour le mieux j'ai pu dormir comme
une marmotte... enfin mes quelques passages aux toilettes m'ont fait penser
que la queue de l'avion de l'avion était peut-être plus bruyante,
mais dans le milieu de l'avion c'est nickel chrome! Par contre pensez à
prendre un rouge à lèvres ou assimilé si vous devez
prendre un long courier un jour: la climatisation assèche l'air de
manière assez affreuse!
(Petit détail: Les italiens étant ce qu'ils sont, on est partis
avec 1h30 de retard, parce qu'ils ont ouvert les portes avec 30mns de retard
puis parce qu'on attendait 4 ou 5 voyageurs, dont les bagages avaient été
enregistrés: on ne pouvait pas partir sans eux... et il leur a fallu
1h30 pour trouver le chemin entre l'enregistrement et l'aire de décollage...
aaaahlalala ces italiens!)
30 avril:
Arrivée à Tokyo... où je suis sur mon petit nuage.
Ma nature étant ce qu'elle est je ne peux pas m'empêcher de
remarquer les couleurs bizarroïdes de la végétation autour
de la piste d'atterrissage: les méfaits de la pollution? Allez savoir.
Quoiqu'il en soit j'ai un sourire jusqu'aux oreilles, je vais enfin passer
quelques jours loin de tout, depuis le temps que j'ai besoin de vacances!,
visiter, me ruiner les pieds, essayer de conserver un dos en bon état,
enfin la vie est belle quoi.
Seul problème: On a évidemment 1h de retard, d'où j'espère
ne pas arriver trop en retard au rdv qu'on s'était fixé avec
Rita... certes en prévoyant un peu de marge, mais tout de même!
Surtout que je ne connais évidemment pas l'aéroport: je ne
peux pas faire confiance à ma mémoire d'éléphant
et/ou à mon sens de l'orientation pour foncer vers le metro en 4ème
vitesse... Résultat je suis le mouvement des quelques personnes qui
semblent vouloir prendre le metro, je demande au gentil policier de m'expliquer
le fonctionnement de ces machines à sous... euh non distributeurs
de tickets, pardon! (géniaux les policiers à Tokyo d'ailleurs:
c'est tout juste si on ne les intimide pas en leur demandant un renseignement!
je les adore! je sais qu'il ne vaut mieux pas finir au poste de police parce
que là c'est plutôt l'opposé, mais quand on leur demande
un truc dans la rue c'est véritablement des crèmes!) Et hop,
direction Tokyo même, en regardant un peu la banlieue autour puisque
le metro est en extérieur, chance...
J'arrive finalement avec 1h de retard par rapport à l'heure à
laquelle j'avais prévu d'arriver, et 15mns de retard par rapport
à l'heure de rendez-vous avec Rita... Je m'amuse en voyant le petit
bout de quartier que je dois traverser entre la station de métro
et mon hôtel: c'est un espèce de mix entre une ville très
urbanisée (bâtiments partout à perte de vue) et un petit
village de province dans le sud de la France (petites maisons, limite frêles,
petites rues qui se croisent et s'entrecroisent dans tous les sens,...):
c'était en travaux donc j'étais contente d'avoir mon plan
vu que ce que j'avais photographié dans ma mémoire n'était
plus d'actualité, mais mon sens de l'orientation à toute épreuve
me permet de trouver mon chemin sans problème. D'ailleurs quelqu'un
interpelle "Cécile?" sur mon chemin... il n'y a sans doute
pas beaucoup de gens avec ce prénom dans le coin, en plus je suis
en retard, donc je me retourne et... En effet, Rita! Mais elle était
en retard elle aussi en fait: nous sommes arrivées exactement en
même temps au final! Nous allons donc vers mon hôtel, où
je dépose mes bagages, et nous nous dirigeons vers... le concert
de Pierrot réservé au fan-club, dont je n'avais entendu
parler que quelques jours avant de partir: Rita a beau être membre
du fan-club elle n'avait pas pu m'avoir de places (elle en avait entendu
parler trop tard!), mais elle avait pu m'en obtenir via la biletterie de
tout gaijin qui se respecte: le site de vente aux enchères de Yahoo
version japonaise. Mais le fan-club a décidé d'être
lourd, très très lourd: elle m'annonce que même si j'ai
la place je ne pourrai peut-être pas assister au concert, j'ai eu
envie d'étripper les responsables de Followers sur le moment mais
en même temps je suis restée très calme, sans doute
la force de l'habitude... pour les détails et un compte-rendu du
concert, suivez
le lien!
A noter que dans notre passage dans Harajuku nous passons dans un magasin
spécialisé dans le visu donc les goth-lolis: j'adore quand
la vendeuse me sort un truc genre: "hontou kawaisama desu ne"
(soit à peu près: "vous êtes vraiment très
choupi"): la pauvre n'avait pas levé les yeux de son comptoir
et n'avait pas vu qu'elle n'avait pas à faire à une goth-loli...
mais elle fera attention pour Rita, qui me suivait juste, et à qui
elle a simplement dit quelque chose genre "bonjour" ou un truc
simplet quoi... aaaaahlalala, les habitudes!
(Marrant le passage dans Harajuku ceci-dit... bien qu'il soit déconseillé
que j'y repasse trop souvent, ça serait mauvais pour mon compte en
banque! et certains ici trouvent que je m'habille de manière originale...
dediou qu'est-ce que ça serait si je me laissais aller dans des endroits
comme ça!)
1er mai:
Après peu de temps dans mon lit mais beaucoup à finaliser
diverses choses sur mon ordinateur, je quitte facilement mon ordinateur
vers midi / 1h, et je fonce vers le métro pour Shibuya, en me disant
que je pourrais peut-être essayer d'aller à l'event où
La'Cryma Christi doit jouer, ou bien à celui de D'espairs
Ray, Sid et quelques autres.
Arrivée à la station de métro, j'expérimente la première spécificité locale de mon séjour: l'embouteillage humain. Vous connaissez sans doute les embouteillages de voiture, où un agent de la circualtion se place au milieu d'un croisement pour organiser la circulation, et faire passer chaque "ligne" petit à petit, au fur et à mesure... Et bien là c'est pareil, mais pour des êtres humains! C'est très amusant à vivre... D'autant que si ça marche aussi bien, c'est grâce à la légendaire discipline japonaise (qui a ses avantages et ses inconvénients, mais là c'est un avantage!): là où en France tout le monde essaierait de doubler et les "voies" seraient vite engorgées + c'est tout juste si les gens ne se piétineraient pas, tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes, tout le monde suit gentilment le mouvement, au pas, en suivant celui qui le précède et sans chercher à le presser, etc etc... Je ne dis pas que j'aimerais faire ça tout les jours quand même, mais c'était marrant, surtout que tout se passe dans la bonne humeur vu que tout le monde se prête au jeu dans l'ambiance la plus cordiale qui soit: pas le moindre stress à l'horizon!
En me repérant avec le chemin fait la veille et mon merveilleux plan, j'arrive dans "la zone où se déroulaient les concerts" (trois salles pour trois concerts reliés au même "event"), ne sachant pas trop si je pourrai trouver des places ou non mais qui ne tente rien n'a rien dans la vie... Sauf que dès que j'arrive je tombe sur un groupe de groupies en chaleur, qui se demandent si elles vont réussir à surpasser l'émotion de voir leur musicien favori (même pas groupe hein) même que ça leur fait pousser des ultra-sons rien que d'y penser... Et moi, face à ce spectacle, je préfère me dire que finalement il vaut mieux que j'évite d'aller à ces events parce que si c'est pour m'énerver contre les groupies au lieu d'apprécier les groupes, c'est pas la peine......
Je ressors donc le plan, je vois qu'il y a un parc qui apparemment vaut
un petit coup d'oeil pas trop loin: hopla traversée de pont par-dessus
la route pour rejoindre le parc Yoyogi!
Puis courte ballade pour rejoindre Shibuya par une rue empruntée
la veille histoire de pouvoir me repérer un minimum, tout en passant
devant les salles de concert histoire de voir "le contexte" des
concerts (oui c'est idiot mais c'est quelque chose qui m'amuse/intéresse
toujours). Après une petite vadrouille rapide dans Shibuya (l'heure
tourne!) je décide d'essayer de retrouver le chemin du Shibuya Koukaidou,
histoire d'exercer mon sens de l'orientation et parce que je sais qu'il
y a des "rebords" un peu partout autour où je pourrai m'asseoir,
sortir mon livre, et me reposer quelques minutes. Après quelques
hésitations (j'étais persuadée d'être allée
trop loin... alors que c'était juste un brin plus haut!) je retrouve
la salle sans problème, je m'asseois (des buissons dans mon dos servant
de dossier slavateur! merci la nature!), je ressors le livre magique, et
le temps de lire un peu le soleil tombe... alors autant profiter encore
quelques minutes de l'atmosphère du lieu, puis direction le métro
pour retourner vers mon hôtel (autour duquel il y a plein de restaurants
qui ne demandent qu'à m'avoir comme cliente pour le dîner!).
(Au passage: ne vous inquiétez pas si vous ne me voyez jamais parler
de mon déjeuner: je n'avais jamais faim à midi, mais vraiment
pas faim du tout: je me suis souvent contentée d'un jus d'orange
acheté dans un des distributeurs automatiques du coin (il y en a
partout au Japon c'est merveilleusement pratique...), et cela me suffisait
complètement! Mais c'est normal après tout: mon estomac a
déjà du mal à tenir un repas au restaurant tous les
deux jours, or là je lui en imposais un par jour (le dîner)
+ un bon petit-déjeuner: il n'en demandait pas plus!)
Quelques exercices pour le dos en arrivant, puis juste avant de dormir,
je m'allonge très précautioneusement, et Morphée vient
à moi!
2 mai:
Encore une fois, exercices dès que je me lève le matin, nouveaux
exercices juste avant de partir, et mon hôtel merveilleux se trouvant
à une station de métro d'Ueno, je m'y précipite logiquement
pour y passer la journée... tout en sachant très bien que
je n'aurai sans doute pas le temps de tout voir, et en effet je verrai à
peine la moitié de toute ce qu'il y a à y voir! Mais bon c'est
pas grave, l'important est que je me sois fait plaisir, et avec un peu de
chance j'y reviendrai un jour!
Sur le chemin du retour (que je réussis à retrouver alors que je viens de passer plusieurs heures à faire des tours et des détours (mais volontairement, juste pour voir les différents points de vue etc..., oui j'aime me ballader/contempler!), merci mon sens de l'orientation que j'aime!), je repère un magasin somme toute basique mais qui vend un service à thé qui conviendrait parfaitement à ma mère, or ça tombe bien ça fait des mois qu'elle veut que je lui en trouve, or à Paris soit ils sont trop "mastocs" soit ils coûtent une fortune: je préfère attendre avant de décider que ci ou ça sera un cadeau pour machin ou bidule, mais je garde le lieu en mémoire! En plus il est très facile à retrouver, donc ça devrait aller!
(J'avais envisager d'aller voir un concert de petit groupe à Roppongi, visitant un peu le quartier au passage... mais finalement je préfère ménager mon dos, et de toute manière je commence à fatiguer!)
Arrivée à l'hôtel je me jette sur la moquette... non
non pas pour la fumer (non mais oh), mais pour faire mes exercices (je vais
laaargement mieux, mais je n'aimerais pas trop me retrouver bloquée
pendant/après le concert de Pierrot le lendemain!), je passe
un temps fou à -écrire- le mini-listing que j'avais prévu
de faire passer pour les membres de Pierrot, vu que j'avais bêtement
oublié d'amener la version imprimée (...moi et ma tête
de linotte...) (l'était pas bien gros le listing, entre 35 et 40
personnes de mémoire, mais pour un truc improvisé en à
peine 15 jours c'est pas trop mal j'estime!), j'empaquette tout ça
(oui oui j'avais amené du papier cadeau dans ma valise, mon amour
de la confection de papiers cadeaux me perdra...) et je m'accorde quoi...
3h de sommeil? 4h au plus... et avec un petit pincement au coeur, parce
que je ne peux pas m'empêcher de repenser au concert de vendredi en
me disant: "mais je ne suis quand même pas tombée fan
ultra de -ça-?!? c'était une erreur ce concert rassurez-moi...
enfin j'en suis persuadée d'après les videos, mais une video
n'est qu'une video! allez, on verra bien, faisons-leur confiance...)
(...et après avoir fait les exercices d'usage juste avant de dormir,
bien évidemment!)
3 mai:
...Mais finalement c'est largement suffisant: mon horloge biologique étant
ce qu'elle est, autant j'ai besoin de beaucoup de sommeil quand je suis
chez moi, autant quand je dors ailleurs des nuits de 5h c'est limite trop
pour moi + la période d'examens approchait, et ça mon horloge
interne le sent toujours, et me fait faire des nuits beaucoup plus courtes!
C'est donc toute pimpante que je me dirige vers la station de métro,
pas de chance y'a un problème de circulation en ce début d'après-midi,
je ne sais plus pourquoi (...heureusement que j'avais prévu de la
marge 'té!), donc je dois improviser un trajet de secours... en faisant
un détour par le monsieur de l'accueil de la station où j'ai
prévu un changement, histoire d'éviter de me tromper de quai,
ça serait balot quand même... (le trajet s'éternisant
un peu (...la nervosité rend toujours les minutes plus longues! pourquoi
j'avais oublié de mémoriser les stations que je devais traverser
sur mon trajet aussi hein, je vous le demande!) je demanderai encore confirmation
à quelqu'un dans la voiture du métro, mais c'est bon je ne
me suis pas trompée!)
... Et j'arrive avec un sourire jusqu'aux oreilles devant le Saitama Arena,
c'est cool c'est indiqué partout, et de toute manière il est
tellement énorme et proche de la station qu'il est à peu près
impossible de le manquer! Et hop let's go to Pierrot's
A variant Bud concert!
C'est évidemment avec un sourire jusqu'aux oreilles que je repars
vers le métro, récupérant en chemin un flyer de...
Bis je crois? distribué par un type qui devait être un visualeux
en tout cas: une bonne tête de psychopathe, gentil, mais psychopathe!
Quasiment pas besoin de faire d'exercices pour le dos avant de dormir en
tout cas: ce qu'il y a de bien avec les concerts de Pierrot, c'est
qu'ils tiennent presque de la séance d'aérobics: vu que là
je pouvais bouger mes bras en hauteur pendant le concert, ça m'a
fait beaucoup de bien!
Par contre avant d'aller dormir je m'amuse à couper une brioche vendéenne
(très différent de la brioche normale, beaucoup moins chère...
et 1000 fois meilleure! j'adooooooooooore les brioches vendéennes!
surtout celles que vend le supermarché à côté
de chez moi, qui viennent d'une boulangerie réputée pour faire
sans doute les meilleures de Vendée! et y'a de quoi!) en 5 parts
égales, je plie chaque part dans du film alimentaire puis papier
allu puis papier cadeau, je remets le tout dans la poche où était
la brioche au départ... oui oui je m'amuse! Et après m'être
bien amusée avec mes petits pliages, je vais enfin dormir!
4 mai:
Troisième et dernier concert de Pierrot, mais cette fois avec Rita, et aller à un concert avec quelqu'un que l'on connaît aide toujours au défoulement!
Une fois rentrée à l'hôtel je tente tant bien que mal de revenir sur terre, et l'atterrissage est rude disons-le. Mais il faut bien dormir, je n'ai plus qu'une journée pour profiter de Tokyo après tout...
5 mai:
Après quelques exercices d'usage pour mon dos, je vais prendre le
métro... pour aller à Ginza à l'origine. Je compte
aussi aller faire un tour au Palais Impérial si j'en ai le temps,
mais j'en doute, surtout qu'il ferme tôt. Sauf que, à la sortie
du métro, je prends la mauvaise direction, et je me retrouve devant
le parc Hibiya, soit du côté du Palais Impérial! Alors
ma foi tant pis pour Ginza et vive le bon vieux tourisme de base: enfonçons-nous
dans ce qui est réputé pour être le plus occidental
des parcs de Tokyo à en croire les guides que j'ai pu lire!
(La ballade fut agréable ceci-dit, je suis volontairement passée
par des petites rues dont les maisons ressemblaient plus à des échoppes
qu'à autre chose, j'ai encore déclenché 2-3 "kirei!
/ kawai!" sur mon passage, toujours avec un grand sourire, dont une
fois où un couple m'a même montré du doigt à
leur enfant en me faisant des grands sourires encore une fois... ma foi
je n'avais pas l'impression d'être exceptionnellement bien habillée,
mais tout le plaisir est pour moi hein!)
Alors que je m'apprête à rentrer dans le Palais Impérial,
qui est un brin plus haut que le Parc de Hibiya, je m'aperçois que
je n'ai plus de pellicule... et que j'ai bêtement oublié ma
pellicule de rechange dans ma valise à l'hôtel! Mais le Palais
Impérial n'a pas vraiment la réputation d'être le lieu
le plus affreux de Tokyo: ça serait vraiment idiot d'y entrer si
je ne peux pas prendre de photo... Ma carte me dit que Tokyo Station (station
de metro et de train si je ne m'abuse) est "relativement près",
et que c'est une sorte de supermarché géant: ma foi, autant
tenter sa chance, ça rajoutera une ballade dans la journée,
or je suis là comme touriste, et un touriste c'est fait pour se ballader!
Je prends quelques photos sur le chemin histoire de finir la pellicule,
je m'aventure dans les gratte-ciels et boulevards géants puis petites
échoppes qui entourent la station, et après près de
30-45mns de marche j'y arrive enfin (je ne marchais pas vraiment rapidement,
aussi...). Je cherche l'entrée de la partie supermarché géant,
vu que ces endroits sont toujours un peu faits de la même manière
partout dans le monde je me laisse guider par mon instinct... et oh miracle
un endroit où ils vendent des pellicules! Le temps de revenir au
Palais Impérial j'aurai "perdu" environ 2h en tout, mais
c'est pas grave, ça m'a permis de passer à côté
des distributeurs automatiques pour prendre un jus d'orange qui me servira
de déjeuner (absolument pas faim, mais il faut bien un peu d'énergie,
sinon la fin de journée risque être rude!), et puis un touriste
doit savoir flaner aussi, non mais des fois!
Et donc, je finis enfin par retourner au Palais
Impérial...
Comme le Palais Impérial ferme tôt, et que malgré la
"pause fontaine" il est encore relativement tôt, je fais
un petit tour autour de Tokyo Station, je retourne à Ueno prendre
le service à thé que j'avais repéré pour ma
mère, et... il est l'heure de rentrer! Pour ma dernière nuit
à Tokyo, snirfl...
(...et je fais trèèèèès consciencieusement
mes exercices pour le dos: même si en soit ça va mieux je n'ai
pas envie de me retrouver bloquée dans l'avion du retour!)
6 mai:
Retour... je serais bien restée moi! Enfin même si j'y étais
restée 2 semaines j'aurais finalement certainement voulu en rajouter
une, etc etc..., alors bon... il faut bien se faire une raison de toute
manière!
A noter que les gens de mon hôtel sont des gens adorables: certes
la station de métro n'est pas très loin, mais l'un d'eux m'accompagne
en portant ma valise jusqu'au quai de métro (et pas simplement l'entrée
du métro), en attendant que le bon arrive histoire que je ne me trompe
pas de métro, etc etc...: c'est des crèmes! Bon accessoirement
ils m'avaient offert une chtite anerie à savoir une serviette de
l'hôtel... que j'ai bêtement oublié en achetant mon billet
de métro: je l'ai posée pour prendre mon portefeuille dans
mon sac... et oublié de la reprendre... oui je suis bête parfois!
Mais bon pas très grave, et si on résume:
1) pour un hôtel à Tokyo, il n'était pas cher (50 euros
la nuit environ)
2) très très bien placé (à 5mns d'Ueno, 15-20mns
de Shibuya, directement sur la Yamanote et sur la ligne qui mène
à l'aéroport)
3) ils étaient adorablement gentils... et même s'ils parlaient
un anglais approximatif, c'est suffisant pour se faire comprendre, au pire
on se débrouillait avec mon japonais de débutante
= Si jamais je retourne à Tokyo, il est certain que je reviens dans
cet hôtel! D'ailleurs si vous voulez l'adresse n'hésitez pas,
tant qu'à faire autant leur amener des clients!
D'ailleurs puisque je parle de la ligne qui part/va à l'aéroport
de Narita: Si jamais vous allez au Japon un jour, vous devriez prendre le
"local train" pour aller dans Tokyo, qui n'est de toute manière
pas beaucoup plus long que l'autre ("express line"? le "rapide"
en tout cas, du moins en théorie: il y a une différence de
10-15mns au plus sur un trajet d'une heure de toute manière): on
passe par de vraiment jolis paysages avec le "local", alors qu'avec
l'autre c'est beaucoup plus basique!
Je me fais une petite frayeur à l'aéroport puisque je ne retrouve
pas mon passeport, ils avaient même appelé les vigiles etc
c'était grandiose 1mn de plus et je parie que j'aurais dû les
suivre (...et vu la réputation des autorités japonaises, je
n'en avais pas vraiment envie pour être honnête...), mais finalement,
et heureusement, après 10mns de recherches infructueuses je me décide
à ouvrir ma valise, puisque depuis le début je me disais:
"non, je ne vais pas avoir commis l'anerie de le mettre là en
cherchant truc-chose tout à l'heure quand même...": eh
ben si! Résultat tout s'est bien fini avec grands sourires etc etc,
ouuuuuf........
(Dernier avertissement: dans les lons courriers, les repas japonais ne sont
évidemment excellents mais ils sont quand même tout à
fait mangeables... comme j'étais sur Alitalia on avait le choix entre
un repas italien et un japonais, et autant le japonais était bon
autant l'italien, tenté au retour, était... atroce! Donc,
même si vous vous dites "boah juste pour essayer!" comme
je l'ai fait, si vous avez le même choix, fuyez le repas italien comme
la peste!)
Le retour en avion m'a fait retourner en Europe par étapes: D'abord
la dernière confirmation montrant que je pars bien du Japon: l'avion
part cette fois... avec 20-30mns d'avance, ben oui tout le monde est dans
l'avion alors pourquoi attendre: ça c'est l'Asie voyez-vous, pas
l'Italie, ahem! Dans l'avion jusqu'à Milan, les stewarts étaient
tous italiens: ceux qui étaient de ma classe d'âge ne me parlaient
jamais en me regardant dans les yeux, encore moins en me souriant, et en
fait me parlaient le moins possible ("italien ou japonais" sur
un ton glacial, etc...), vous pensez bien, ça pourrait être
mal interprété! Par contre ceux qui étaient d'une classe
d'âge supérieure me parlaient avec le sourire et tout, enfin
là toute conversation ne pouvait pas être ambigue vu la différence
d'âge: pas de problème... Ces italiens quand même...
A l'aéroport de Milan je me fais encore remarquer par 2-3 personnes
(c'est les guêtres ou quoi?!?), puis direction l'avion (...qui part
à l'heure, on a toujours été une sorte de mélange
entre les latins/italiens et les anglo-saxons (donc anglo ou saxons: germains
de l'ouest compris!)... comme le montre notre situation géographique!),
où je vois que ça y est c'est bon je suis à quelques
minutes de la France là: Une française qui s'énerve
parce que le siège est trop petit, hopla le steward remet les choses
en place en deux temps trois mouvements, mais elle continue à s'énerver
parce que "oui et pourquoi vous ne l'avez pas fait avant, essayez donc
de vous asseoir dans ce genre de siège", etc etc... mais il
a fallu 2mns pour le remettre en place, pourquoi tu continues à t'énerver
dediou!!! Ennnnfin bon, c'est la France que voulez-vous... après
une semaine dans un pays où tout le monde est caaaaaaaaalme ça
fait bizarre en tout cas... Le trajet a été amusant ceci-dit:
un italien qui me fait causette pendant tout le trajet, en mix de français,
anglais, allemand et italien cette fois: vive l'Europe!
A l'arrivée on voit qu'au moins la douane française ne craint pas l'invasion venant d'Asie ou d'Italie: Il n'y avait -personne- des douanes pour vérifier quoi que ce soit, les contrôles en Italie avaient été minimes (juste passer les sacs aux rayons x et nous faire passer sous le portique traditionnel quoi), donc au final j'aurais très bien pu ramener des trucs moyennement légaux ils n'y auraient vu que du feu... je craignais pour les trucs que j'avais acheté au Japon d'ailleurs, je les avais répartis dans les divers sacs histoire que ça soit moins voyant, vu qu'en général sinon ils sont lourds au sujet des trucs achetés dans un pays étrangers et qu'ils font facilement payer les taxes de douane... Mais bon tant mieux pour moi, et ça montre bien que les vols de nuit sont un bon moyen pour rentrer en France comme dans un moulin!
Faire attention aux métros pour retourner dans Paris ceci-dit: en voulant aider un couple d'italiens (oui oui encore) qui ne s'en sortaient pas avec les distributeurs automatiques (...ils avaient une carte sans puce: ça ne marche pas dans ces machines ça!), je rate le dernier métro... on finit par prendre un taxi pour aller dans Paris, dont on divisera le prix en deux, mais ça fait quand même 25 euros pour revenir chez moi... + en voulant mettre ma valise sur son chariot, M. L'Italien oublie de rentrer la "hanse" de ma valise... et la tord! Utiliser ma valise est beaucoup plus lourdingue depuis, vu que c'est un enfer pour la rentrer... Aaaahlalala ces Italiens et leur manque de précautions!
Mais bon, dans l'ensemble c'était un voyage plus qu'agréable,
je suis revenue par étapes en Europe donc dans le fond ça
m'a surtout fait rire, et si je voulais résumer mon voyage, je dirais
tout simplement: JE VEUX Y RETOURNEEEEEERRRR!!!!!!!!
Pour retourner au "menu voyages" / "menu général"
(si vous voulez m' écrire, je rappelle que c' est à spolochon1 @ caramail.com)